Le nombre 42 a été largement évoqué dans la Parenthèse Numereek du 14 avril à retrouver ICI. Quand on interroge Google sur la grande question sur la vie et l’univers, la réponse donnée est le nombre 42. Ce nombre n’a aucune propriété mathématique comme Pi ou le nombre d’or, il n’a aucun lien avec le mouvement des astres, ni de références dans des textes anciens. Alors pourquoi le 42 apparait-il des milliers de fois sur Google et pourquoi désigne-t-il les écoles supérieures d’informatique fondées par Xavier Niels ? Est-ce un hommage au couple Christian & Adriana Karembeu ou une variante du jeu de dés le 421 quand il manque un dé ? Alors sur une idée de Caroline, pourquoi ne pas consacrer à ce nombre un Petit Bol d’Air entre science-fiction et mathématique !
Les maths, c’est beau. Si vous avez déjà fait des maths sans la peur des notes, si vous avez déjà fait des maths comme l’oiseau chante, “sans espoir de louange, sans crainte du blâme”, écrit Richard Francis Burton, vous le savez déjà. Sinon, en voici un exemple : les nombres univers.
0,1234567…, le nombre réel constitué de la suite de tous les nombres entiers, appelé “constante de Champernowne”, est un nombre univers : il contient la totalité des nombres entiers. Il existe une infinité de nombres univers, donc de nombres qui contiennent tous les entiers dans n’importe quel ordre. Ainsi, si l’on code les caractères d’un livre par des chiffres, on trouvera dans ce nombre tous les livres déjà écrits et à venir, y compris le prochain Goncourt. Alors comment écrire les nombres ayant une infinité de décimales ?
Dans le livre de Douglas Adams Le Guide du voyageur galactique, il est écrit que le nombre 42 est la réponse à la grande question sur la vie, l’univers et le reste. Depuis, ce nombre choisi totalement au hasard par l’auteur s’est répandu dans la culture geek : Doctor Who, X-Files, Dr House, Lost, World of Warcraft, les allusions se propagent dans de nombreux domaines et reviennent constamment comme un clin d’œil pour les initiés.
Maître de la science-fiction, Jules Verne, écrivain du XIXe siècle continue d’influencer le monde littéraire et scientifique à travers le monde entier. Parmi ses romans les plus célèbres, on peut citer, Les Enfants du capitaine Grant, Le Tour du monde en quatre-vingts jours, Michel Strogoff, De la Terre à la Lune, et Vingt Mille Lieues sous les mers. Mais saviez-vous que la vidéoconférence était déjà évoquée Dans La Journée d’un journaliste américain en 2890, écrit en 1889 ? Jules Verne imaginait le phonotéléphote, une technologie permettant de téléphoner en voyant son interlocuteur. Le principe de visioconférence ne sera pourtant présenté qu’en 1958, soit 69 ans plus tard.
Et si vous habitez Nantes, ne manquez pas le musée Jules Verne, un lieu unique et incontournable pour découvrir la vie et l’œuvre de l’illustre écrivain. ICI
La science-fiction est un genre né au début du XXème siècle, à partir d’une poignée d’œuvres fondatrices signées notamment par Edgar Allan Poe, Arthur Conan Doyle, Jules Verne et d’H. G. Wells Après la littérature de l’étrange prenant appui sur les progrès de la science, le cinéma de science-fiction s’approprie le genre à partir des années 1950. On vous dit tout ici !
ÉNIGME DU JOUR
Retour vers le futur
Dans la trilogie des films Retour vers le Futur (saga de science fiction où les héros voyagent dans le temps), le spectateur peut voir la boisson Pepsi. Pourtant, Coca Cola était déjà à l’époque plus populaire. Les producteurs ont bien démarché Coca mais ils décideront finalement de choisir Pepsi. Ce n’est pas une histoire de contrat, il y a une vraie raison liée à la saga.
Pourquoi avoir choisi Pepsi à la place de Coca-Cola ?
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